Severus ROGUE

I. Identité

Nom(s): Rogue
Prénom(s): Severus
Surnom(s): -
Âge: 39ans en apparence
Date & Lieu de Naissance: Londres, le 9 Janvier 1960
Ascendance: Sang Mêlé
Nationalité: Anglais
Lieu de Résidence:Le vieux manoir Prince

II. Physique

Physique: Décrire ce qu'il est se passe de tout commentaire… La haine est inscrite sur son visage depuis bien longtemps marqué par ce qu’il a vécu. Chaque trait n’est qu’un épisode d’une triste vie. Cicatrices qui ornent son corps disgracieux, corps qu’il cache sous de sombres vêtements. Les blessures sont le fruit d’une vie passée, d’une servitude… Mais son visage, importance majeure. La peau de l’homme est pale, si proche de la couleur marbre qu’il n’est pas étonnant d’entendre des comparaisons entre lui et une certaine créature. Et aujourd'hui, ce ne sont plus de simples remarques, comparaisons idiotes, car il est ce que tous craignaient... Vampire. Haine pour le soleil, chose que l’on associe a la joie, ce qui lui rappel une certaine personne. Mais la haine n’est pas seulement visible sur le visage de Severus, elle l’est aussi dans les prunelles noirs. Deux yeux qui reflètent tantôt l’indifférence la plus totale comme la haine la plus destructrice qu’il soit. Il contrôle ses émotions, il choisit l’effet de son regard. Ces yeux d’une couleur pourtant fascinante, une couleur où l’on se perdrait si facilement. Mais la froideur transperce tout juste et évite tout regard trop insistant. On n’a le temps de percevoir que le noir peut être beauté. Personne. Une cicatrice descend le long de son cou jusqu’à son omoplate. Blessure cachée par le col d’une chemise blanche, cachée elle-même par un vêtement de couleur sombre. Les vêtements empêchent toute inspection plus approfondis, on ne voit que ce qu’il veut nous faire voir. Pourtant, sous le masque, l’horreur ne cache pas un corps monstrueux, certes tout n’est pas que beauté, mais qu’est-ce que la beauté ? Une fine musculature rend son corps plus appréciable, une due a son rôle dans la guerre… joué sur deux terrains. Il n’est donc pas aussi maigre et disgracieux qu’on voudrait le croire. Pourtant, une énième cicatrice aurait de quoi rebuter n’importe qui. Là, juste sur son bassin, Greyback. Mais qu’importe, il y a bien longtemps que son corps est recouvert… qu’il ne se donne plus. Toutefois, sa carrure est aussi importante dans le personnage qu’il représente. Grand et imposant, Severus possède ce qu’on appel communément le charisme. - Homme haïssable qui se complait dans le mépris qu’il deverse. Toutefois, il faut noté que sa nouvelle condition a renforcé cette simple idée de charisme. On dit les vampires attirants, et Severus n'a pas échapper a la règle.
Signe(s) particulier(s): La cicatrice partant de son cou pour descendre jusqu’à son omoplate est le fruit de la morsure de Nagini. Sa peau ayant presque été arrachée sur toute cette partie, la cicatrice n’en est que plus désagréable à la vue.

III. Caractère

Qualités/Défauts: Qualités, vous permettez qu’il se mette à rire, oui je sais, Severus rire ce n’est que peu courant, tout comme ses qualités d’ailleurs, toutefois elles existent bel et bien, il suffit de le connaître, si toutefois cela est réellement possible. Car il ne se laisse pas approcher si facilement, voyez il s’agit déjà là d’une défaut, sa solitude. Mais essayons tout de même de trouver quelques qualités. Severus est des plus intelligents, certes cela n’a presque rien d’une qualité mais cumulé à la ruse et à un soupçon de manipulation on arrive à quelque chose des plus subtiles. Toujours posé et réfléchit, jamais il n’attaquera sans avoir prévu à l’avance un plan, sans savoir qu’elle position il va prendre, quel sortilège il va lancer… Tout n’est que stratégie chez lui, tout n’est que calculs. D’ailleurs, pour ses paroles il en est de même. Rien n’est dit au hasard, Severus à d’ailleurs horreur de parler pour dires des banalités, chaque parole prononcée n’est pas dite au hasard. Et puis, il manie les mots à la perfection, rabaissant quiconque ose le défier et cela avec une simple phrase. Il n’a pas pour habitude de mâcher ses mots, et peu importe si la personne visée est blessée, il n’en sera que plus heureux. Mais voila, on tombe déjà dans les défauts, enfin, probablement que d’autres qualités existent ou plutôt ont existés, mais que le temps à fait son effet sur sa personne… Et que le mot détestable restera à jamais gravé sur son front…

Les défauts, prenez donc une personne dans la rue, n’importe qui allez y, elle sera capable de vous citer les défaut de Severus, rien qu’à le voir, sa simple apparence décrit son caractère des plus acariâtres. Froid et hautement solitaire, il refuse toute compagnie, préférant de loin s’isoler, comme il l’a toujours fait, les discussions le dérange… Le Monde le dérange et les gens l’exaspèrent et cela au plus haut point. Certes, il ne refuse pas de parler avec quelqu’un dit d’intéressent mais encore faut-il trouver cette personne, encore faut-il que quelqu’un puisse paraître disons assez ‘’digne’’ … Et cela est des plus compliqué car il faudrait déjà que la personne en question soit capable de le supporter, ce qui en somme n’est pas une mince affaire, il le sait. Sarcastique, comme dit précédemment, ses paroles ne sont pas dites au hasard et rabaisser les gens, les rendre inférieurs à sa personne l’amuse… Cela lui plait de chercher le petit défaut, la chose qui blessera la dite personne au plus profond d’elle-même. Il se plait à inspirer le dégoût chez les autres, la peur la plus profonde, le mépris le plus total… Severus est un vrai Serpentard, d’ailleurs il n’a pas dirigé cette maison pour rien pendant de nombreuses années. Aussi sournois et vil qu’un serpent, il est capable d’attaquer de dos, même si cela serait faire preuve de lâcheté… Certes ce simple qualificatif réussit à attiser sa colère mais aujourd’hui plus rien ne semble l’affecter…Méprisant envers tous, il dénigre tout, même quelque chose qui aurait réussit à attirer son attention. Severus ne montre aucun intérêt, préférant ne pas montrer ses goûts… Et c’est cela qui fait de lui une personne des plus mystérieuses car qui peut se vanter de le connaître, de savoir ce qu’il aime, réellement… ? Mais comme tout bon Mangemort qui se respecte, il a aussi un goût très prononcé pour ce qu'on pourrait appeler le sadisme. La souffrance des autres n’est que bonheur pour lui, enfin c'est ce qu'il fait croire au Monde.
Aime:Aimer n’a pas ou n’a plus de signification pour l’homme qu’il est. Severus a perdu toute notion s’apparentant a ce sentiment. Aimer est pourtant si simple, naturel. Pas pour lui. Certes, il apprécie certaines choses mais celles-ci restent dans le domaine des passions et passe temps. Les potions, cet art si subtil qu’il a tenté d’enseigner pendant de nombreuses a de pures ignorants, imbéciles peuplant Poudlard. Un art se révélant sombre, un parmi tant d’autres qu’il maîtrise. Puis cet attrait pour les forces du mal, ce désir d’obtenir un poste qu’il n’a eu que pendant une seule année. Les forces du mal, les étudiants disaient de lui qu’il en parlait presque avec ’’amour’’ ce qui n’est certainement pas faux. Car la souffrance des autres a longtemps été quelque chose de passionnant a ses yeux. Voir une femme se tordre de douleur, implorer sa clémence… ça, il avait aimé, il avait jubilé. Mais plus aujourd’hui. Passé. Alors il n’y a plus rien a présent car la seule personne qui lui permettait d’apprécier les choses simples est partie. Ou plutot qu'il la pense morte...
Déteste: Ce qu’il est, ce qu’il représente. Cette marque qui orne si fièrement son bras gauche. Il a par moment envie de s’arracher la peau, juste par désir de savoir… si en arrachant cette partie de son corps il sera libre des remords qui le hante. Mais cette marque n’est là que pour lui rappeler qui il est… sa condition qu’il déteste tant. La servitude qu’il pourtant choisi. Severus était fasciné ce temps là, admiratif des pouvoirs de l’homme qui aujourd’hui n’est plus ’’vivant’’ . Il se déteste , se hait pour ce qu’il a pu commettre et chaque matin, devant cette glace il prit en silence pour ne pas revoir le même visage, celui hanté par des cauchemars de plus en plus nombreux. Un prince de l’ombre. Un homme qui hait ce que Vous appréciez. Comme ces journées d’été, a profité du soleil, de la chaleur que cet astre dégage. Il ne veut plus connaître le mot bonheur, alors il hait, tout et n’importe quoi. Allant alors jusqu’à recracher cette haine sur les étudiants, les rabaissant pour qu’ils comprennent… tentent du moins. Mais ceci ne lui suffit plus, alors il garde un masque en permanence. Celui de l’impassibilité masque qu’il a forcé après sa mort, celle de sa belle Lily. Encore une chose qu’il n’aime pas. Enfin… personne qu’il a trop aimé pour aujourd’hui encore ressentir un sentiment d’amour. C’est de la haine, à nouveau mais envers lui-même. Ne pas avoir été là. Mais ce qu'il hait plus particulièrement aujourd'hui c'est sa nouvelle condition. Car à défaut d'avoir été liberé du Lord, Severus est devenu une créature... bête assoiffée de morts.
Manie(s):

IV. Histoire

Famille: Eileen Prince était une Sorcière de Sang Pur, une femme qui aurait pu accédé a la Noblesse parmi les Sorciers mais elle a refusé ce titre. Elle s’est enfui du manoir de ses parents, elle a rejoint l’homme qu’elle croyait aimé, celle qu’elle pensait bon et juste. Femme aveugle! Celle-ci s’est mariée et apparement bien trop rapidement a un homme violent et alcoolique, un homme prénommé Tobias Rogue, Moldu méprisable qui causa sa mort par un excès de folie. L’homme quand à lui est mort, de la main de son propre fils, enfin plutôt de la baguette. Car le crime fut horrible, le tout premier de l’enfant qui en retira une joie sans pareille. Ainsi il ne reste qu’un Rogue… Severus, le dit enfant de ces gens. Toutefois, d’autres personnes pourraient etre nommées, comme sa fille, son fils voir même la femme qu’il aime. Mais aujourd’hui ce n’est plus la peine de la mentionner, car celle-ci l’a certainement oublié. Après dix huit années sans aucun mot. Quant a ses enfants, il n’a pas connaissance de leur existence… pas encore.
Histoire: (25 lignes)

V. Autres

Emploi: -
Faculté(s): Occlumens, Legilimens, Vampire
Animal de Compagnie: Lullaby, un oiseau dont la race lui est inconnue.
Camp: Il n'a pas changé de nouveau

VI. Hors-Jeu

Avatar: Alan Rickman
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I. Le commencement de la FIN.
Mais si demain que l'on s'éloigne
Que tu t'en ailles - trop loin -
Si je ne reviens pas alors jure-le-moi
Tu me tueras

La douleur n’avait d’égale. Le sang perlait sur son cou, ses vêtements et descendait a travers ceux-ci, les tachant de cette couleur signifiant la Mort. Le Prince tentait vainement d’arrêter le flot de sang et ceci a l’aide de sa main qu’il avait placé sur la peau déchirée de son cou. Le serpent avait eu raison de lui et le venin commençait a s’introduire lentement dans chacune de ses cellules, le brisant de l’intérieur, anentissant chacun de ses muscles. Bouger lui était devenu impossible, si bien qu’il plia une seconde fois. Son autre main s’était apposée sur le sol, main maculée de sang elle aussi. Il mourrait piteusement et ceci devant le gamin qu’il avait juré de protéger. Et comme si le sang ne suffisait pas, un liquide argenté recouvra pendant quelques secondes le rouge de sa peau. Ses souvenirs et pensées. Severus les offrait au gamin, qu’il puisse comprendre lui aussi, voir qu’il n’était qu’un pion dans toute cette machination. Il faiblissait a vue d’œil et c’est probablement avec ses dernières forces qu’il réussit a prononcé ces deux mots.

« Regardez-moi. »

Le vert émeraude des yeux de Potter. Le Prince s’y noya. La douleur pouvait bien l’emporter, il n’en avait que faire en cet instant précis. Il revoyait celle pour qui il avait survécu, celle qu’il avait mener a la mort… celle qu’il n’avait cessé d’aimer. Et l’homme sombra dans une démence qui lui fut agréable. Les yeux onyx s’étaient clos et le propriétaire des émeraudes s’en était allé vers son destin, allant croiser la Mort en personne.

Lily - « Merci Severus… tu as réussit a le sauver. »

Cette voix, celle d’une personne qu’il n’avait oublié malgré son amour pour Lizzie. Lily Evans et non pas Potter. Sa Lily. Les Yeux Émeraudes. Ses yeux s’étaient ouverts, cherchant vainement cette femme qui avait hanté nombre de ses rêves et cauchemars. Pièce noire. Il doutait même d’avoir les yeux réellement ouverts. Mais alors, d’où venait cette voix ? Severus se savait mort. Il n’avait pu résister au poison. Alors il avait rejoint sa Lily. Il ne pouvait y avoir d’autre explications. Toutefois, lorsqu’il voulu se relever, c’est en vain qu’il tenta. Le Mangemort était retomber au sol. Animal pitoyable.

Lily - « Non tu n’es pas mort. Mais pense à te réveiller… »

L’ancien Directeur ne comprenait. Perdu entre deux… mort et vivant ? Et pourquoi Lily, qu’avait-il fais pour entendre sa voix mais ne pas la voir? Il aurait tant souhaité ceci, la voir une dernière fois mais non. Cruelle vie. Et le monde toute autour de lui s’était brutalement éclairci. Il revoyait les murs miteux de la cabane hurlante, murs fait de bois et ce plancher… souillé de son sang. Severus s’était relevé avec difficulté, une main toujours posée sur son cou, plaie béante qu’il n’expliquait pas. Du moins il n’expliquait pas le fait qu’il puisse encore vivre.

II. C’est un joli soir pour MOURIR.
J'aimerais quand même rester un peu là
J'aimerais bien rester contre toi
Mais comme demain ne reviendra pas
...

Deux ans… deux longues années qu’il avait quitté l’Angleterre, Poudlard et surtout Elizabeth. Deux ans qu’il avait failli mourir. Deux ans qu’il avait fui le monde. Deux ans qu’il vivait comme un reclus à Paris, en France. Severus avait apprit cette langue dont il avait déjà des bases. Et se faire comprendre était encore bien difficile par moment, qu’importe. Il n’avait besoin des autres pour se saouler ou tenter de mourir. Mais trop lâche pour se lancer le sortilège lui-même, le Prince aurait suscité l’aide de n’importe qui si sa fierté n’était pas si grande. Il mourrait lentement. Comme si le poison n’avait cesser d’agir. La mort venait à lui un peu plus durement chaque jour, l’assenant de violents cauchemars où il était le monstre, le meurtrier le lâche. Et ces rêves avaient raison, ces personnes lui crachant des paroles toutes plus désagréables les uns que les autres n’avaient pas tord. Alors pour pallier a ceci il accompagnait les remords d’un whisky. C’était toujours si plaisant de se voir transporté par l’alcool, cette douce sensation d’euphorie. Et les catins de Paris étaient devenues un de ses rares exutoires. Oublier Elizabeth, sa vie avec elle, celle qui avait a peine commencer. Se rendre pitoyable…

Mais le degré du pitoyable ne devait pas atteindre les Créatures de la Nuit, puisque le Prince avait été choisit. Et c’est en rentrant chez lui qu’il l’avait croisé, Nephelis. Vampire qui ôta la vie a celui qui n’attendait plus que ceci. Et c’est pourquoi il ne s’était pas débattu, pourquoi il avait presque pris plaisir a sentir le sang quitter son corps pour rejoindre celui de l’Autre. Mais le Prince avait oublié une close, il n’avait pas soupçonner les réelles intentions de la créature. Faire de lui l’un de ses semblables… Nephelis le laissa pour mort dans les ruelles de Paris, ruelles plus ou moins malfamées. Et ce fut le soleil sur sa peau qui l’alerta de son état. Il aurait pu mourir, brûler mais non. La douleur aurait été trop grande.

Il décida de vivre.
Si cette chance aussi minime soit-elle lui était donnée…
… il devait en profité.